Vous connaissez sûrement Disney pour ses films en dessins animés et ses parcs d’attractions qui font rêver petits et grands, mais saviez-vous qu’ils sont aussi capables d’inventions technologiques ? Disney a récemment rempli un brevet pour son imprimerie 3D instantanée, en voici un peu plus sur cette invention.

Les imprimantes 3D habituelles

Normalement, les imprimantes 3D les plus répandues sont extrêmement lentes. Il faut souvent compter plusieurs heures pour obtenir l’objet désiré. Ces imprimantes fonctionnent en imprimant couche par couche les objets. Selon Disney, le problème de ces imprimantes réside dans la vitesse du mécanisme qui déplace la tête de l’imprimante d’un bout à l’autre de chaque couche de l’objet à imprimer. Bien que de plus en plus rapides, ces imprimantes sont loin de pouvoir être utilisées pour un usage rapide.

L’idée de Disney

On peut imaginer que Disney avait l’impression 3D dans la mire pour simplifier de nombreux projets. Rappelons que cette immense entreprise a déjà révolutionné bien des milieux, dont l’animation 3D. Que ce soit pour ses films, ses objets commerciaux en tout genre ou ses parcs, l’impression 3D représente des possibilités infinies, si seulement ce procédé pouvait être rentable. Les recherches Disney ont donc demandé le brevet d’une imprimante 3D qui selon eux, aurait la capacité d’imprimer de manière presque instantanée en utilisant encore une fois le procédé de lumière à haute intensité pour solidifier de la résine photosensible. Toutefois, à la place d’imprimer chaque ligne contour couche par couche, l’imprimante utiliserait deux sources ou plus de lumière bleue de 450 nm de longueur, jumelée à une lumière ultraviolette d’une longueur de 365 nm pour solidifier la résine qui absorberait et transmettrait la lumière à son tour. Ces longueurs d’onde sont moins affectées par la lumière ambiante. L’objet complet serait projeté au centre, créant le modèle d’un seul coup. Il pourrait alors être soulevé. Ce procédé s’appelle « Impression 3D par addition volumétrique passant par traitement sélectif d’une matrice fluide ». Il s’agit d’une assez grande nouvelle pour le milieu de l’imprimerie 3D.